Pronostic 2012: Vers un nouvel ordre mondial social – Dernière partie
Image Flickr par SychiO
Ce texte est largement basé sur l’article de Richard K. Moore « Prognosis 2012: Towards a New World Social Order » qui méritait bien d’être traduit pour le bénéfice des lecteurs francophones. Il est présenté en différents volets, vu la longueur du texte original.
Voici donc le dernier volet de cette série.
Vous pouvez retrouver les deux parties précédentes là:
1- Pronostic 2012: Vers un nouvel ordre mondial social
2- Pronostic 2012: Vers un nouvel ordre mondial social – Seconde partie
3- Pronostic 2012: Vers un nouvel ordre mondial social – Troisième partie
François Marginean
—————————————–
2012 peut ne pas être l’année exacte, mais il est difficile de voir la fin de partie prendre place beaucoup plus tard que cela et les maîtres de l’univers adorent le symbolisme, tel que le 911 (à la fois au Chili et à Manhattan), KLA 007 et d’autres. L’année 2012 est chargée de symbolisme, le calendrier maya par exemple, et l’Internet est très animé avec diverses prophéties à propos de 2012, des stratégies de survie, des interventions anticipées d’extraterrestres, un alignement avec des champs de rayonnement galactique, etc. Et puis il y a le film d’Hollywood, 2012, qui décrit explicitement la disparition de la plupart de l’humanité , et le salut préparé d’avance d’un groupe très sélect. On ne sait jamais avec les productions d’Hollywood, ce qui est fantasmes d’évasion et ce qui est destiné à préparer l’esprit du public symboliquement pour ce qui est à venir.
Quelle que soit la date exacte, tous les fils vont se réunir, sur le plan géopolitique et national, et le monde changera. Ce sera une ère nouvelle, de même que le capitalisme était une ère nouvelle après l’aristocratie, et que l’âge sombre (Dark Ages) a suivi l’ère de l’Empire romain. Chaque époque a sa propre structure, son économie propre, ses propres formes sociales, et sa propre mythologie. Ces choses doivent être liées les unes aux autres de manière cohérente et de leur caractère résulte de rapports de force fondamentaux et la situation économique du système.
Dans notre monde d’après-2012, nous avons pour la première fois un gouvernement mondial centralisé et une clique d’élite au pouvoir, une sorte de famille royale élargie, les seigneurs de la finance. Comme nous pouvons le voir avec le FMI, l’OMS, l’OMC, et les autres pièces du gouvernement mondial embryonnaire, les institutions de gouvernance ne feront pas de prétentions par rapport à la représentation populaire ou de la réactivité démocratique. Le pouvoir sera mené par le biais de bureaucraties autocratiques mondiales, qui prennent leurs ordres de la famille royale. Ce modèle est exploité depuis un certain temps, à l’intérieur de ses différentes sphères d’influence, comme pour les programmes de restructuration forcés sur le tiers-monde, comme une condition pour obtenir un financement.
Chaque fois qu’il ya un changement d’ère, l’ère précédente est toujours diabolisé dans la mythologie. Dans l’histoire du jardin d’Éden, le serpent est diabolisé – un symbole qui était vénéré dans le paganisme, le prédécesseur du christianisme. Lorsque les républiques sont nées, la diabolisation des monarques était un élément important du processus. Dans le monde d’après-2012, la démocratie et la souveraineté nationale seront diabolisées. Ce sera très important, dans le but d’amener les gens à accepter la domination totalitaire, et la mythologie contiendra beaucoup d’éléments vrais…
Lors de ces sombres jours, avant l’unification bénie de l’humanité, l’anarchie régnait dans le monde. Une nation attaquait une autre, pas mieux que les prédateurs dans la nature. Les nations n’avaient aucune politique cohérente, les électeurs balançaient d’un parti à un autre, maintenant les gouvernements toujours en transition et dans la confusion. Comment ont-ils pu croire que les masses semi-éduquées de gens pourraient se gouverner et gérer une société complexe? La démocratie a été une expérience mal conçue qui a conduit uniquement à la corruption et à la gouvernance chaotique. Quelle chance nous avons d’être dans ce monde bien ordonné, où l’humanité a enfin grandi, et que ceux qui ont les meilleures compétences prennent les décisions.
Les fondements économiques de la non-croissance sont radicalement différents de l’économie capitaliste. L’unité d’échange est susceptible d’être un type de crédit du carbone, vous donnant droit de consommer l’équivalent d’un kilogramme de carburant. Tout aura une valeur de carbone, prétendument basée sur la quantité d’énergie qu’il a fallu pour le produire et le transporter vers le marché. La «conscience verte» sera une éthique primaire, en conditionnant très tôt les enfants. Se débrouiller avec moins est une vertu, l’utilisation de l’énergie est antisocial; l’austérité est une condition responsable et nécessaire.
Comme avec chaque monnaie, les banquiers voudront gérer la rareté des crédits du carbone, et c’est là que l’alarmisme du réchauffement de la planète devient important. Indépendamment de la disponibilité des ressources, des crédits de carbone peuvent être maintenus dans la rareté de façon arbitraire simplement en fixant des budgets de carbone, basés sur les directives du GIEC, un autre de nos unités émergentes de gouvernance bureaucratique mondiale. Ces directives du GIEC seront l’équivalent de la Réserve fédérale annonçant une modification des taux d’intérêt. Ces budgets définissent l’ampleur de l’activité économique.
Vraisemblablement, les pays continueront d’exister comme unités officielles de gouvernance. Cependant, la sécurité et la police seront en grande partie centralisées et privatisées. Comme les légions romaines, l’appareil de sécurité sera loyal au centre de l’empire, non pas à l’endroit où quelqu’un peut se trouver. Nous voyons déjà cette tendance aux États-Unis, puisque les mercenaires sont devenus de grandes entreprises, et que les forces de police sont de plus en plus fédéralisées, militarisées, et aliénées du grand public.
De même que les aéroports ont été fédéralisés, tous les systèmes de transport seront sous la juridiction de l’appareil de sécurité. Le terrorisme continuera comme étant un épouvantail, justifiant quelconques procédures de sécurité jugées souhaitables pour des fins de contrôle social. L’appareil de sécurité entier sera de nature monolithique, une similitude de caractère, indépendamment des tâches spécifiques de sécurité ou d’endroit. Tout le monde habillé de vêtements noirs de l’Empire du Mal, avec des grosses lettres fluorescentes sur le dos de leur veste pare-balles. Essentiellement, le dispositif de sécurité sera une armée d’occupation, la garnison de l’empereur dans les provinces.
Sur une base quotidienne, vous devrez traverser des points de contrôle de différents types, avec différents niveaux d’exigences de sécurité. C’est là que la biométrie devient importante. Si on peut implanter des puces aux gens, alors la plus grande partie de cette sécurité peut être automatisée et tout le monde peut être suivi à tout moment, et leur activité passée récupérée. Les puces sont reliées à balance de votre crédit, pour que vous puissiez avoir votre monnaie avec vous en tout temps, incluant votre dossier médical et beaucoup d’autres que vous ne connaissez pas.
Il reste très peu de la souveraineté nationale. Pas grand-chose restera en termes de politique extérieure significative. Avec la sécurité marchant selon sa propre loi et au son du batteur de tambour au loin, le rôle principal du soi-disant «gouvernement» sera de répartir et d’administrer le budget des crédits du carbone qu’il reçoit du GIEC. Le GIEC décide combien de richesses une nation recevra en une année donnée, et le gouvernement décide alors comment répartir cette richesse sous forme de services publics et des droits. La richesse étant mesurée par le droit de dépenser de l’énergie.
Fondamentalement, les choses sont déjà ainsi, à la suite de l’effondrement économique et des plans de sauvetage. Parce que les gouvernements sont si profondément endettés, les banquiers sont en mesure de dicter les termes de budgets nationaux comme une condition de maintien de l’ouverture des lignes de crédit. L’économie du carbone, avec ses budgets déterminés au niveau central, offre un moyen de microgestion beaucoup plus simple et plus direct de l’activité économique et de distribution des ressources à travers le globe.
Afin de dégager la voie pour l’économie des crédits du carbone, il sera nécessaire que les monnaies occidentales s’effondrent, pour devenir sans valeur, au fur et à mesure que les nations deviennent de plus en plus insolvables et que le système financier mondial continue d’être systématiquement démantelé. La monnaie du carbone sera présentée comme étant un choix éclairé, une «solution» progressiste à la crise, une monnaie liée à quelque chose de réel et à la durabilité. L’ancien système monétaire sera diabolisé et de nouveau, la mythologie contiendra beaucoup d’éléments vrais…
La poursuite de l’argent est la racine de tout mal et le système capitaliste est intrinsèquement mauvais. Il a encouragé la cupidité et la consommation, et il ne se souciait pas du gaspillage des ressources. Les gens pensaient que plus ils avaient d’argent, mieux ils étaient. Combien plus sage sommes-nous maintenant, vivant selon nos moyens, et de comprendre que le crédit est un gage de bonne intendance.
Culturellement, l’ère néocapitaliste sera un peu comme l’époque médiévale, avec des aristocrates et des seigneurs au sommet, avec le reste étant des paysans et des serfs. Une classe supérieure et inférieure bien définie. De même que seule l’ancienne classe supérieure possédait des chevaux et des carrioles, seulement la nouvelle classe supérieure aura le droit d’accéder à de substantiels crédits du carbone. La richesse sera mesurée par des droits, plus que par des acquisitions ou des gains. Ceux qui sont à l’extérieur des hiérarchies bureaucratiques sont les serfs, avec des droits de subsistance. Au sein des administrations, les droits sont liés au rang dans la hiérarchie. Ceux qui opèrent dans les institutions centrales mondiales sont les seigneurs de l’Empire, avec un accès illimité aux crédits.
Mais il n’y a pas de saisie de la richesse, ou de construction d’empires économiques en dehors des structures des bureaucraties désignées. Les droits sont sur l’accès aux ressources et aux installations, à être utilisés ou non utilisés, mais pas être épargnés et utilisés comme capital. Les droits proviennent du haut, microgérés à partir du sommet. C’est une économie de rations, à tous les niveaux, autant pour les individus que pour les gouvernements – l’embrigadement de la consommation mondiale. En ce qui concerne l’embrigadement, la culture néocapitaliste sera aussi un peu comme le système soviétique. Voici votre carte d’admissibilité, voici votre affectation des tâches, et ici, c’est où vous vivrez.
Avec l’appareil de sécurité omniprésent, et la microgestion de l’activité économique, le scénario est clairement à propos d’un contrôle social serré, conformément aux directives centralisées et aux lignes de conduite. Vraisemblablement, les médias seront soigneusement programmés, avec du divertissement d’évasion, et une version sophistiquée de pensée de groupe du style 1984, de pseudo-nouvelles propagandistes, ce qui est à peu près ce que nous avons déjà aujourd’hui. L’internet non commercial, s’il y en a un, sera limité à des forums désignés de discussion suivis par les autorités ainsi qu’à d’autres types de forums aseptisés.
Avec un tel accent sur la microgestion sociale, je ne m’attends pas à ce que l’unité de la famille survive dans la nouvelle ère, et je m’attends à ce que l’alarmisme par rapport aux abus d’enfants soit le levier utilisé pour déstabiliser la famille. La table a été mise suite à toutes les révélations au sujet des abus sexuels à l’intérieur de l’église et autres abus d’enfants institutionnalisés . Ces révélations auraient pu être mises à jour à tout moment au cours du siècle passé, mais elles ne sont sortis qu’à un moment précis, alors que toutes ces autres choses transitoires se déroulaient. Les gens sont maintenant conscients que l’abus généralisé des enfants existe et ils ont été conditionnés à soutenir énergiquement de fortes mesures pour y mettre fin .
Chaque fois que j’allume la télé, je vois au moins une annonce de service public, avec des images choquantes d’enfants qui sont physiquement ou sexuellement abusés, ou criminellement négligés, dans leurs maisons, et il y a un numéro de téléphone d’urgence où les enfants peuvent appeler. Il est facile de voir comment la catégorie de l’abus peut être élargie pour inclure les parents qui ne suivent pas le calendrier de vaccination, ceux dont les registres d’achat n’indiquent pas une alimentation saine, ou qui ont un profil psychologique douteux, etc. L’état de pauvreté pourrait être jugé de la négligence abusive.
Avec la bonne présentation des médias, l’alarmisme au sujet des abus serait facile à faire mousser. En fin de compte, un «mouvement des droits de l’enfant» devient un mouvement antifamille. L’État doit protéger directement l’enfant dès la naissance. La famille est diabolisée…
Comment épeurant ont été les temps anciens, lorsque sans licence, les couples non formés avaient le contrôle total sur des enfants vulnérables, à huis clos, avec toutes ces névroses, toxicomanies, ou autres perversions que les parents pourraient avoir. Comment est-ce que ce vestige de l’esclavage patriarcal, cet antre d’abus en toute sécurité, a pu continuer à exister si longtemps sans être reconnu pour ce qu’il était? Combien mieux sommes-nous maintenant, avec les enfants éduqués scientifiquement, par un personnel qualifié, où on leur enseigne des valeurs saines?
Depuis que l’enseignement public a été pratiqué, l’État et la famille ont participé à contrôler le conditionnement de l’enfance. Dans les familles religieuses, l’Église a apporté sa propre contribution à ce conditionnement. Dans cet avenir néocapitaliste microgéré, avec sa doctrine choc de la naissance, il serait logique de saisir cette occasion pour mettre en œuvre la « solution finale » du contrôle social, qui est pour l’État de monopoliser l’éducation des enfants. Ceci éliminerait de la société le lien parent-enfant et ce partant, des liens reliés à la famille en général. Il n’y a plus un concept de famille. Il y a juste les abeilles ouvrières, les abeilles de sécurité, et des reines, qui rationnent le miel.
Post-scriptum
Cela a été un vaste et quelque peu détaillé pronostic, en ce qui concerne l’architecture du régime néocapitaliste, et le processus de transition nécessaire pour y parvenir. Le terme » nouvel ordre mondial « est trop faible pour caractériser la nature radicale de la transformation sociale prévue dans le pronostic. Une caractérisation plus apte serait un « saut quantique dans la domestication de l’espèce humaine ». Micro-gestion de la vie, croyances et pensées microprogrammées. Anciennement une espèce de primates sauvages qui est maintenant transformé en quelque chose ressemblant davantage à une abeille ou une culture de fourmis. Inutile de dire que l’utilisation régulière de médicaments psychotropes sera mandatée, pour que les gens puissent faire face émotionnellement à un environnement aussi stérile et inhumain.
Pour qu’une telle profonde transformation soit possible, il est facile de voir qu’un très grand choc est nécessaire, d’une ampleur tel qu’un effondrement et un chaos social, et éventuellement à l’échelle d’un échange nucléaire. Il doit y avoir un mandat implicite de «faire tout ce qui est nécessaire pour faire fonctionner la société à nouveau». Le choc a besoin de laisser des gens dans un état d’impuissance totale comparable à celui qu’ont ressenti les survivants dans les décombres des bombardements de l’Allemagne et du Japon après la Deuxième Guerre mondiale. Rien de moins.
La précision du pronostic, en tant que prédiction, est bien sûr impossible à déterminer à l’avance. Toutefois, chaque partie du pronostic a été fondé sur des précédents qui ont été accomplis, le modus operandi qui a été observé, les tendances qui ont été initiées, des sentiments qui ont été exprimés, des signaux qui ont été donnés, et les actions qui ont été entreprises dont les conséquences peuvent être prédites avec assurance.
En outre, en regardant tous ces indicateurs ensemble, on voit un certain état d’esprit, une volonté absolutiste de mettre en œuvre la «solution idéale», sans compromis, utilisant des moyens extrêmes et avec une audace débridée. Les guerres mondiales ont été des répétitions pour ce moment historique. L’infrastructure de l’État policier est en place et a été testé. L’économie est en train de s’effondrer. L’ennemi est entouré par des missiles. Des pouvoirs arbitraires ont été assumés. Si ce n’est pas maintenant, le prix ultime, alors quand il y aura-t-il une meilleure opportunité?
Nos élites et planificateurs sont soutenus par des groupes de réflexion compétents et ils savent que la nouvelle société doit avoir une cohérence en plusieurs éléments. Ils ont beaucoup d’expérience en ingénierie sociale, de nourrir la montée de la tyrannie et de l’ingénierie de régimes d’après-guerre. Ils comprennent l’importance de la mythologie.
Par exemple, il y a le mythe de l’Holocauste, où l’histoire est exclusivement à propos des exterminations per se, et donc, l’histoire n’est pas racontée quant à la mission première des camps de concentration qui était de fournir des esclaves pour la production reliée à la guerre. Et certaines des entreprises qui utilisaient le travail des esclaves étaient de propriété américaine, et elles fournissaient la machine de guerre allemande. C’est ainsi que la mythologie, bien que contenant la vérité, parvient à cacher les pistes et les crimes de l’élite, en laissant les autres porter le fardeau de diabolisation historique.
Donc, je pense qu’il y a une base solide pour anticiper le genre de mythologie qui serait conçue pour abandonner et rejeter les anciennes méthodes, voyant les nouvelles comme un salut. Il existe un long précédent historique de changement d’ère lié aux changements mythologiques, souvent exprimés en termes religieux. Il y aura quelque chose de familier concernant cette nouvelle mythologie, un remixage et une mise en priorité de valeurs et de considérations familières, de manière à ce qu’elles entrent en résonance avec la dynamique du nouveau régime.
La nature de l’économie du carbone a été en quelque sorte clairement signalée. Les budgets du carbone et les crédits de carbone, sont manifestement destinés à devenir des composantes principales de l’économie. Comme nous l’avons vu avec le mouvement sur réchauffement planétaire soutenu par l’élite et les activistes, la raréfaction arbitraire de crédits de carbone peut être facilement réglée avec le prétexte de l’écologie. Et l’alarmisme au sujet du pic pétrolier est toujours disponible en tant que plan de rechange. Comme l’ont souvent exprimé les porte-parole de l’élite, le moment venu, les masses vont exiger le nouvel ordre mondial.
L’accent mis sur le contrôle de la consommation, des ressources et de la distribution est implicite dans l’accent mis sur les limites à l’utilisation de l’énergie, est latent dans la situation géopolitique, en ce qui concerne l’épuisement des ressources mondiales, et est indiqué par la nécessité d’un nouveau paradigme unificateur, puisque le paradigme de croissance n’est plus viable.
La nature de l’appareil de sécurité a été clairement indiquée par les réponses aux manifestations depuis 1998 à Seattle, par l’utilisation accrue de mercenaires endurcis à tuer à la maison et à l’étranger, par des comportements excessifs et abusifs de la police, par les procédures de sécurité dans les aéroports, par Guantanamo et les «transferts extraordinaires», par la création d’une branche nationale de l’armée qui se consacre à répondre aux situations d’urgence civile, et par la façon dont Katrina et Haïti ont été traités.
Ce serait une grave erreur de penser que ces deux dernières opérations furent ratées. Il s’agissait d’exercices de gestion de l’effondrement d’un certain genre, pour être appliqués à certaines populations, où la formation et l’équipement appropriés pour le combat en Afghanistan sont considérés comme étant appropriés pour la gestion de l’aide aux victimes civiles de catastrophes. Ces victimes sélectionnées de catastrophes seront considérées essentiellement comme une menace pour l’ordre civil, ou peut-être des indésirables devant être incarcérées ou éliminées. Elles seront diabolisées comme des émeutiers et des pillards. L’assistance viendra plus tard, voire pas du tout. Et tout cela peut être diffusé à la télévision, et en quelque sorte être considéré comme la façon dont les choses doivent être. Ces deux exercices n’ont pas été ratés du tout. Ils ont réussi de façon alarmante, notamment dans le cas de la mythologie de relation publique en temps réel.
Le rôle limité des gouvernements nationaux, étant principalement des allocataires des budgets qui leur ont été confiées, a été clairement indiqué par des politiques de longue date du FMI dans le tiers-monde, et par la façon dont les banquiers ont dicté aux gouvernements, dans le sillage des engagements exagérés des plans de sauvetage. Le paradigme du rationnement des droits du carbone accomplit une microgestion d’une manière beaucoup plus directe, et est le résultat naturel de la poussée vers les limites plus rigides du carbone.
Note: Vous êtes invités à voir et lire les commentaires et à y laisser les vôtres sur Les 7 du Québec et CentPapiers.
0 comments:
Post a Comment